Une attaque alarmante du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM) a secoué la région de Diboli, à la frontière entre le Mali et le Sénégal, ce matin vers 6 heures.
La position stratégique située à seulement 100 mètres de Kidira, localité sénégalaise, a été ciblée par cette offensive qui visait notamment le poste-frontière malien, comprenant des forces de police et de douanes.
Cette attaque marque une étape préoccupante dans la dynamique sécuritaire de la région, illustrant la volonté du JNIM de renforcer ses activités aux abords des frontières sénégalaises. La proximité géographique entre Diboli et Kidira souligne la vulnérabilité du dispositif de sécurité régional face à une menace qui semble vouloir s’étendre.
Immédiatement après l’incident, le gouvernement sénégalais a réagi en renforçant la présence de ses forces de défense le long de la frontière. Des unités du Groupement d'Action Rapide de Surveillance et d'Intervention (GARSI) de la gendarmerie ont été déployées en urgence, accompagnées de renforts militaires, pour sécuriser la zone et prévenir toute nouvelle tentative d’intrusion ou d’attaque.
Ce renforcement témoigne de la détermination du Sénégal à défendre son territoire face à la montée des activités terroristes dans la région sahélienne. La situation incite à une vigilance accrue, alors que les autorités multiplient les mesures pour préserver la stabilité et la sécurité des populations frontalières.
L’incident de Diboli pourrait également inciter à une coopération renforcée entre les pays sahéliens, dans un contexte où la lutte contre le terrorisme demeure une priorité commune.
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Kaw Oumar Sarr