Dans une déclaration percutante faite cet après-midi, Thierno Alassane Sall, président du mouvement de la République des Valeurs (RV), a exprimé ses préoccupations face à la gestion actuelle du gouvernement sénégalais, dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko.
Le Député Thierno Alassane Sall a évoqué une situation alarmante marquée par une explosion de la dette, un coût de la vie insoutenable et un climat de tensions sociales croissantes.
« J’avais écrit que l’exécutif Sonko-Diomaye ne saurait nous donner rendez-vous en 2029, voire en 2050, sans détailler concrètement ce qu’il comptait faire en 2024 et 2025 pour soulager les souffrances insoutenables des Sénégalais », a déclaré Sall, soulignant l'urgence d'une réforme efficace et immédiate. Selon lui, le gouvernement semble s’acheminer vers une mise à l’écart du budget 2025, à peine amorcé, pour se diriger vers un « plan d’austérité » qu’il qualifie de « plan de stabilisation », une manœuvre qu’il juge désespérée et mal conçue.
Thierno Alassane Sall a également critiqué la stratégie du gouvernement, arguant que le Premier ministre se prépare à des discussions avec les syndicats non pas pour corriger ses erreurs, mais parce qu'il est « dos au mur ». Il souligne que le besoin de soutien syndical pour faire accepter des mesures d’austérité témoigne de l'inefficacité du gouvernement.
L’aspect économique de ses critiques ne s’arrête pas là. Sall a mis en lumière la situation préoccupante de la dette publique, qui atteint désormais des sommets vertigineux. « L'explosion du service de la dette publique représente désormais 40 % des dépenses budgétaires », a-t-il affirmé, ajoutant que pour l'année 2025, la dette s’élève à 3 855 milliards de FCFA. Cela implique que le gouvernement doit mobiliser en moyenne 321 milliards de FCFA par mois pour rembourser les engagements pris par le régime précédent.
Face à cette situation, Thierno Alassane Sall appelle le gouvernement à prendre des mesures concrètes et à établir un plan d’action clair pour éviter une aggravation de la crise économique et sociale. Les Sénégalais, selon lui, méritent des réponses tangibles et un véritable engagement en faveur de leur bien-être.
La tension sociale dans le pays est palpable, et avec des promesses non tenues et une gestion budgétaire contestée, le climat politique pourrait se détériorer davantage. L

es prochaines semaines seront cruciales pour le gouvernement, qui devra naviguer avec prudence entre les exigences de la dette et les attentes pressantes de la population.
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