: un héritier du nom de Ousmane Ndione a été "spolié" par la SN-HLM de Thiès.

Un récit glaçant d'après la famille du fondateur de l'un des plus vieux quartiers de Thiès, Keur Dago (Commune Thiès-Est). D'après la victime Ousmane Ndione, « nous lançons un appel au président de la république Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour nous venir en aide parce que depuis plus de 60 ans mes parents ont cultivé ici, c'était un champ très fertile, mais avec les années, mon père est décédé dans le champ. » Après, nous avons payé les services d'un géomètre pour déclencher une procédure administrative pour faire le partage, et ça, c'est dépuis 2005. Mes frères et sœurs ont tous construit leurs parcelles, il ne reste que ma parcelle, parce que moi, je n'ai pas encore les moyens pour construire. Mais à ma grande surprise, depuis 10 jours, j'ai vu une femme qui vient sur ma parcelle pour construire. Alors je l'ai interpellée, elle m'a dit qu'elle a acquis la parcelle par les services de SN-HLM Thiès. J'ai aussitôt contacté un huissier et déposé une plainte à la police, mais à ma grande surprise, c'est moi qui a été arrêté pendant trois jours. Quand j'ai demandé au procureur pourquoi m'arrêter, il m'a répondu que tu dois laisser la femme construire la parcelle. J'ai dit non parce que c'est ma parcelle, a-t-il souligné. Prenant la parole dans une foule déchaînée, M. Matar Diouf, président du collectif des habitants de Keur Dago et Silmang souligne : « Dans cette partie de Keur Dago, la SN-HLM n'a pas de terre ici, et si c'était le cas, les parcelles devaient être viabilisées. Tel n'est pas le cas, nous sommes témoins que ces terres appartenaient à feu Birane Ndione, fils de Dago Ndione, fondateur dudit quartier. »

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Personnellement, je demande à Ousmane d'y mettre sa vie parce que c'est sa propriété et nous allons le soutenir dans ce combat, a-t-il conclu.

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