Une grève illimitée a été décrétée par les travailleurs ce 1er août 2024.
Une situation qui intervient après la négociation des conseillers juridiques des deux camps à Dakar. Selon Abdou Khadre du Collège des cadres, « nous sommes dans une posture très difficile, car depuis des années nous avons interpellé la direction pour vraiment nous rétablir dans nos droits. » Avec cette situation, ils ont même fermé le restaurant pour empêcher les travailleurs de se restaurer, alors que la grève, c’est juste une suspension des activités. Mais privé les travailleurs de repas alors qu’il y a des gens qui ont fait plus de 800 km qui habitent dans le camp, alors ils n’ont nulle part où aller. Parce qu’on ne peut pas comprendre. On les a rappelés parce que ce n'était pas favorable et la loi dit que si toutefois les travailleurs ne sont pas en phase avec les écarts, la société doit revoir sa comptabilité et les payer. Il doit revoir ça maintenant. On leur a dit d'introduire les avantages en nature. Et les écarts sur les heures supplémentaires. On est allé demander l’avis de l’inspection régionale du travail. Sur ce, l'avis juridique dit qu'ils nous doivent de l'argent. « Il doit intégrer l'avantage en nature sur la paie », a-t-il souligné. Revenant sur les autorités de tutelle, ils soulignent : « Nous avons notre ministre qui a fait des tournées dans les mines pour faire l'état des lieux. » Mais l’urgence actuellement, c’est le traitement salarial et l’État doit tout faire pour que les entreprises minières corrigent leurs imperfections dans ce sens. Nous sommes ouverts au dialogue, bien vrai que nous sommes en grève. Et je tiens à remercier les travailleurs, mais également notre avocat qui abat un excellent travail à nos côtés », a-t-il conclu.
Mais l’urgence actuellement, c’est le traitement salarial et l’État doit tout faire pour que les entreprises minières corrigent leurs imperfections dans ce sens.
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