Lors d'un débat télévisé sur la chaîne Actuthies, le consultant et analyste politique Lamine Diallo a exprimé ses préoccupations face à l'adoption récente de la loi interprétative par le gouvernement.

Selon lui, cette loi pourrait plonger le Sénégal dans une situation conflictuelle à un moment où le pays doit se concentrer sur des défis bien plus pressants.

Lamine Diallo a souligné un décalage entre le discours du Président de la République, Diomaye Faye, qui prône l'unité et la cohésion nationale, et la réalité de la loi interprétative. Il a affirmé que la priorité devrait être donnée à des questions d'une importance cruciale, telles que l'autosuffisance alimentaire et la réforme du système éducatif. Pour lui, le projet d'enseigner sept langues nationales dans les écoles élémentaires est voué à l'échec, en raison de la diversité ethnique du Sénégal. Il a rappelé que, malgré la richesse culturelle du pays, le Wolof reste la langue la plus répandue et qu'il serait judicieux de prendre en compte cette réalité dans les politiques linguistiques.

En ce qui concerne la gestion des dettes publiques, Lamine Diallo a défendu l'idée que le président Diomaye Faye n'est pas responsable de l'accumulation des dettes, mais que cela s'inscrit dans une continuité administrative. Il a appelé le tandem présidentiel Diomaye-Sonko à être conscient des attentes des Sénégalais, qui espèrent des solutions durables pour sortir le pays d'une crise économique sans précédent.

En somme, Lamine Diallo a plaidé pour une réflexion approfondie sur les enjeux actuels du Sénégal, avertissant que les décisions politiques doivent être en phase avec les réalités du terrain, sous peine d'aggraver les tensions et de détourner l'attention des véritables priorités nationales.

Il a appelé le tandem présidentiel Diomaye-Sonko à être conscient des attentes des Sénégalais, qui espèrent des solutions durables pour sortir le pays d'une crise économique sans précédent.

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