quelques pistes de réflexion pour le GPPI

post Contexte et justification :
Les médias ont un potentiel énorme pour influencer les conflits, que ce soit de manière positive ou négative. Par conséquent, leur rôle doit être d’exercer avec responsabilité et éthique pour contribuer à la paix et à la stabilité.
En effet, la recherche du sensationnel peut mener à une couverture incitant à perdre de vue leur devoir de fournir des informations précises, impartiales et équilibrées des conflits, mettant l'accent sur la violence et le chaos plutôt que sur les efforts de paix et de résolution.
Dans le même sens, une couverture médiatique biaisée et excessive des images violentes et des récits traumatisants peut polariser les divisions et avoir des effets négatifs sur le maintien de la paix et la santé mentale des populations.
C’est ainsi qu’entre les mois d’avril et juillet 1994, huit cent mille (800 000) à un million (1 000 000) de Tutsi rwandais ont été exterminés à la suite des incitations à la haine diffusées, entre autres, sur les ondes de la tristement célèbre Radio-Télévision libre des mille collines (RTLM).
Les médias ne doivent donc pas être utilisés pour diffuser de la propagande et inciter à la violence, exacerbant ainsi les tensions et les conflits.
Ils doivent plutôt avoir pour mission de jouer plusieurs rôles, entre autres la vérification des faits et la lutte contre la désinformation. Ils joueront ainsi un rôle crucial dans la prévention et le règlement des conflits.
Plan d’actions :
Les médias doivent servir de plateforme pour le dialogue entre les parties en conflit. Ils peuvent organiser des débats, des interviews et des discussions qui facilitent la communication ainsi que la compréhension mutuelle et sensibiliser les décideurs politiques pour qu'ils prennent des mesures appropriées.
L'information doit donc être utilisée comme un outil puissant pour la promotion de la paix et la prévention des conflits.
Pour cela, le GPPI (Global Peace and Prosperity Initiative) peut contribuer à la promotion d’un journalisme d’éthique tout en menant plusieurs actions parmi lesquelles on peut citer :

La création de prix pour récompenser les journalistes et les médias qui contribuent à la paix à travers leurs reportages ;
L’organisation d’un atelier de renforcement de capacité des acteurs des médias sur l’importance de la communication non-violente et de l’utilisation positive des informations 
L’utilisation des réseaux sociaux pour diffuser des messages de paix et encourager la consommation d’informations constructives ;
La mise en place d’initiatives pour contrer la désinformation et les fake news, qui peuvent souvent attiser les tensions.

post

Fait à Thiès, le 29 juillet 2024.
Pr. Salif GAYE, ambassadeur de la paix Global Peace and Prosperity Initiative (GPPI) – Sénégal

Le partage de l'info