Le F24 mis en place récemment regroupe aussi différentes sensibilités surtout de la société civile.

post Le M23 était une affaire du peuple sénégalais le temps d'une seule journée, le 23 juin 2011 pour barrer la route à la volonté de l'ancien Président sur le 1/4 bloquant surtout et la 3e candidature. Après cet épisode, certains en ont fait un mouvement mais dans la réalité qui n'existe que dans la symbolique. Le F24 mis en place récemment regroupe aussi différentes sensibilités surtout de la société civile. À côté des associations, mouvements et ONG (organisations non gouvernementales) classiques reconnues et qui ont beaucoup contribué à la marche du Sénégal dans les domaines du développement, de la démocratie, de l'état de droit, de la bonne gouvernance…. , nous avons aujourd'hui l'émergence d'Ing ( individus non gouvernementaux) qui intègrent ces différents mouvements sans aucune légitimité ni ancrage social reconnus et qui se recyclent ou se positionnent à des fins personnelles. Parallèlement à côté des partis et coalitions de partis de la majorité et de l'opposition, nous avons aussi un troisième courant : celui des frustrés, des désespérés, des aigris , qui par le biais des manifestations de rue souvent dans la défiance et à travers des pseudos mouvements de soutien ou associations  : mouvements des Imams, Serigne daara.., mouvements de jeunes, de femmes, de personnes du troisième âge veulent prendre une revanche sur l'histoire et inverser l'ordre établi par la violence et la préméditation du chaos.. Loin de la réalité. Finalement c'est le melting-pot, D'où tirent-t-ils leur crédibilité et leur légitimité ?Souvent ils sont issus de toutes les franges de la société, marginalisés ou à la périphérie de l'ordre établi. Une cartographie s'impose pour voir réellement ceux qui pèsent sur une balance et ceux qui pèsent sur une bascule.  Évitons les alliances et mésalliances contre-nature, la jonction entre les forces sociales et les forces politiques avec des intérêts souvent divergents et la surenchère en ces moments d'incertitudes où c'est plus le positionnement que le mérite , la déconstruction à la place de la co-construction, l'animosité à la place de l'adversité , l'insolence à la place de la décence, la défiance envers les institutions et autorités religieuses et politiques,  les invectives à la place des projets de société et programmes alternatifs... Le jeu doit être clair et que chaque acteur quelle que soit son obédience puisse jouer son rôle dans le respect et la confiance. Que le pouvoir gouverne au nom du peuple et pour le peuple au service de tous les sénégalais. Autrement dit " la patrie avant les partis, religions, confréries, ethnies. «..Que l'opposition s'oppose de manière républicaine et constructive. Que la société civile soit un contre-pouvoir sans être contre le pouvoir ou l'opposition, ni avec le pouvoir ou l'opposition. Elle doit être équidistante et non partisane vis -à -vis des différentes chapelles politiques toutes obédiences confondues. Que les religieux soient aussi équidistants pour mieux jouer leur rôle de catalyseur et de régulateurs sociaux. Que la presse soit objective, indépendante et résiliente face aux lobbies et autres groupes de pression. Que les réseaux sociaux soient régulés. Que l'éducation aux valeurs soit inculquée aux jeunes dès la cellule de base familiale et introduite dans les curricula pour les apprenants. Que le peuple souverain soit le seul arbitre le moment venu. Ce peuple qui est en avance sur les différents acteurs et il l'a toujours démontré à travers les urnes et de manière responsable, pacifique et libre. Dissocions le temps du mandat, le temps de la campagne et le temps des élections. Mettons-nous au travail et sur le terrain du développement. Renouer la confiance et le respect entre les différents acteurs pour un dialogue inclusif, sincère et constructif au service exclusif de l'intérêt supérieur de la nation, au-dessus des intérêts partisans et ambitions personnelles. Pourquoi pas le 28 mai prochain qui a été proclamé journée nationale du dialogue ?Avec des Tdr clairs et des facilitateurs et garants crédibles. Dialogue national pas seulement politique mais sur les questions d'intérêt général et dialogues sectoriels tant au niveau national que local sur les questions de développement surtout. Dialogue pour arriver à des compromis et consensus forts sur l'essentiel et non des compromissions sur l'accessoire.

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Le Sénégal au-dessus de tout avec la consolidation et la préservation de la paix, de la stabilité, de la cohésion sociale, du vivre ensemble dans le respect des différences.

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