Après un intense débat parlementaire de plus de dix heures, l’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi n°05/2025, portant interprétation de la loi n°2024-09 du 13 mars 2024 relative à l’amnistie.

post Ce texte a été voté par 126 députés, tandis que 20 se sont opposés à cette initiative. Aucun élu ne s’est abstenu, illustrant ainsi une majorité claire en faveur de cette interprétation. Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a pris la parole au sein de l’hémicycle pour défendre les objectifs de cette loi, soulignant qu’elle vise à clarifier les dispositions ambiguës de la loi d’amnistie initiale. Il a été soutenu par Abass Fall, ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, qui a insisté sur la nécessité d’apporter une stabilité juridique et de favoriser la réconciliation nationale. Les partisans de la loi estiment qu’elle permettra de lever les incertitudes qui entourent l’application de la loi d’amnistie. La majorité parlementaire a affirmé que « aucun argument sérieux n’a été avancé par l’opposition », soulignant leur conviction quant à la pertinence et la nécessité de cette interprétation. Cependant, l’opposition reste ferme sur ses positions. Elle met en garde contre les risques que pourrait comporter cette interprétation. Selon certains députés, cette loi pourrait ouvrir la porte à des abus et compromettre la justice.

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Le vote de cette loi interprétative marque un moment clé pour la 15e législature, alors que le pays cherche à naviguer entre la nécessité de la réconciliation et le respect des principes de justice.

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