Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale, lors d'une adresse à la nation, jeudi, plus de cinq mois après son entrée en fonction sur la promesse d'un changement profond, fixant la date du 17 novembre pour les élections législatives.
Cette dissolution vise à lui donner une majorité stable pour gouverner alors que la précédente législature, élue en 2022 et dominée par le camp de l'ancien président Macky Sall, lui était hostile.
"Je dissous l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise. Aujourd’hui plus que jamais l’heure est venue d’ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat", a déclaré à la télévision nationale le chef de l'État de 44 ans.
Selon lui, les blocages des derniers jours à l'Assemblée l'ont convaincu que "le gage d’une collaboration franche avec la majorité parlementaire (...) était une illusion. Celle-ci ayant décidé de se détourner du Peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du projet sur la base duquel j’ai été élu", a-t-il affirmé.
Chantre d'un panafricanisme de gauche et du souverainisme, le nouveau pouvoir suscite d'immenses attentes parmi la jeunesse de ce pays ouest-africain où les trois quarts de la population ont moins de 35 ans. Mais les nouvelles autorités n'ont toujours pas engagé de chantier majeur, certains justifiant cette inaction par l'absence de majorité au Parlement.

Chantre d'un panafricanisme de gauche et du souverainisme, le nouveau pouvoir suscite d'immenses attentes parmi la jeunesse de ce pays ouest-africain où les trois quarts de la population ont moins de
Le partage de l'info