« Une contribution aux communes, pour faire en sorte qu’elles soient en mesure de gérer cette question foncière… », selon André Teyssier, chargé du suivi du projet PROCASEF pour la Banque mondiale.

post Au Sénégal, les lois foncières se succèdent : « En 1964 sous Léopold Sédar Senghor, 1984 avec Abou Diouf, y compris 2004 Abdoulaye Wade et celle de Macky Sall en cours jusqu’à présent, les lois foncières sont nombreuses dans un petit de moins de 19 millions d’habitants comme le Sénégal, se suivent et aucune loi n’arrive à satisfaire l’autre, le foncier demeure une problématique, car chaque problème foncier factuel occupe l’actualité dans ce Sénégal. » Et si on écoutait la Terre ? de Mariem Sow d’ENDA PRONAT, un livre qui retrace toute la problématique foncière ou terre, alors que personne ne l’accorde une importance, et pourtant c’est un livre si riche en solutions… », selon le journal agricole et foncier du Sénégal (lejasenam/rondelleplus/Buurd TV…). Dans la foulée, la banque mondiale reconnaît une innovation sur la loi foncière de 1964 et d’après Monsieur André Teyssier Chargé du Suivi du Projet PROCASEF pour la Banque Mondiale (BM) de cette auguste structure mondiale (BM), en ces termes : « La loi de 1964 va souffler ses 64 ans et cette loi a apporté énormément d’innovations en son temps notamment, elle, la loi foncière de 1964 a confié des responsabilités aux communes, mais est-ce que les communes avaient les capacités humaines, les moyens techniques, technologiques pour pouvoir traiter correctement une question foncière aussi sensible, probablement pas, donc maintenant la banque mondiale (BM) apporte une contribution aux communes, pour faire en sorte qu’elles soient en mesure de gérer cette question foncière ». Pour lui : « Alors, du côté de la Banque mondiale, un investissement de 80 millions qui se partagent entre 40 millions de prêts et 40 millions de dons a été alloué en 2021 au gouvernement du Sénégal. Pourquoi faire ? » Essentiellement pour travailler sur le domaine national (LDN) et faire en sorte que les droits soient identifiés, mais de manière massive. Et dans le cadre d’une nouvelle législation, à savoir le nouveau décret qui modernise l’esprit du décret de 1972 et qui permet à plusieurs personnes d’être inscrites sur un titre d’affectation, de sorte à pouvoir enregistrer non seulement les droits d’une personne, mais également les droits d’une famille et d’une collectivité… ». Pour rappel, le PROCASEF était en conclave de lancement de ses opérations foncières. Bref, la Banque Mondiale est l’un des fondements de ce PROCASEF.

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Par Amadou Tidiane Sow
Journal Agricole du Sénégal

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