« La Politique de Souveraineté Alimentaire doit occuper une place centrale dans la Stratégie Nationale de Développement SND 2025/2029… ».

post Dans sa traditionnelle revue annuelle conjointe (RAC) des politiques économiques et sociales articulées autour du cadre de référence des politiques publiques sous la houlette de la direction générale de la planification des politiques économiques (DGPPE) et la société civile économique à travers son entité qui est la commission nationale des acteurs de la société civile sur la politique économique et sociale (CASC), un conclave de 48 heures s’est ouvert, avec la participation de 40 experts, ce matin à Dakar, axé sur l’élaboration d’une note méthodologique pour le rapport de contribution de la société civile sénégalaise à la Revue Annuelle Conjointe (RAC) des Politiques Publiques, dont l’objectif principal est : « D’élaborer une note méthodologique claire et opérationnelle pour le processus de formulation du rapport de contribution de la société civile à la RAC des politiques publiques ». Par ailleurs, présent à ce conclave, le reporter du journal économique et agricole du Sénégal (rondelleplus/lejasenam) et du www.actuthies.com , a constaté que le Sénégal, au demeurant, a opté depuis son indépendance en 1960, pour les politiques publiques basées sur la planification. En 2023, dans un contexte de la RAC, la CASC et la DGPPE se sont accordées sur la nécessité de restructurer la contribution des OSC dans les politiques publiques notamment lors des exercices de revue annuelle conjointe. Selon Mme Aminata Bousso de la DGPPE, Économiste de Formation, au cours de sa présentation, a soutenu que : « Le Sénégal, après une politique d’ajustement structurel (PAS) a rejoint les pays les moins avancés (PMA) en 2000. Si l’on regarde l’IDH mondial, le Sénégal se positionne dans le peloton des pays à IDH faible. Il faut promouvoir aussi la bonne gouvernance et la transparence au Sénégal dans son mode de fonctionnement dans le secteur économique ». Pour elle : « Il faut développer des moteurs de croissance dans les pôles de territoires compétitifs, développer aussi le financement domestique et les financements innovants. Si le Sénégal veut se développer davantage, il faut miser sur l’accroissement des dépenses publiques dans la recherche et l’innovation. La diaspora qui constitue un vivier de talents et de ressources humaines et financières devra être orientée vers ce pays, le Sénégal ». Face à la presse économique nationale et internationale, dans la foulée, Monsieur Ibrahima Fall, Président de la Commission Nationale des Acteurs de la Société Civile Sur la Politique Économique et Sociale, a soutenu que : « Il y’a de gros enjeux dans la Stratégie Nationale de Développement SND 2025/2029 parce que le Sénégal doit être déclassé de la catégorie des pays les moins avancés (PMA) pour passer de pays à revenu intermédiaire (PRI). Le gouvernement actuel, a bien pris en compte ce passage ou ce déclassement. Nous, Membre de la Société Civile, Nous savons que ce déclassement doit être très bien organisé pour mieux adresser les incidences de sortie au plan économique et social, parce que si le déclassement est effectif en 2029, nous savons qu’il y’a des privilèges de PMA que nous allons perdre, donc nous devons vraiment faire beaucoup d’effort au cours de ces cinq années à venir, dans le cadre de la mise œuvre de cette SND 2025/2029, afin que le Sénégal puisse réussir ce déclassement qui est déjà enclenché ». Pour lui : « Il faut aussi saluer l’initiative des nouvelles autorités en place qui ont pris en priorité le Capital Humain dans cette Stratégie Nationale de Développement (SND 2025/2029) en donnant beaucoup plus de ressources ». D’après Monsieur Ibrahima Fall, Président de la CASC, en ces termes : « La Politique de Souveraineté Alimentaire doit occuper une place centrale dans la Stratégie Nationale de Développement SND 2025/2029 ».

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Pour rappel, la CASC joue un rôle crucial dans l’évaluation et la formulation des politiques publiques au Sénégal.

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