« étant entendu qu’à lui seul, l’Etat ne peut pas tout faire. Donc, le concours de tout un chacun est souhaité pour un Sénégal émergent »
Le ministre du Tourisme Alioune Sarr a effectué une tournée économique ce jeudi six février 2020 dans sa commune de Notto-Diobass. Un périple qui lui a permis de fouler le sol de plusieurs villages de sa circonscription, jadis dépourvus d’eau et dans lesquels, la joie était visible du fait que 60 millions de nos francs ont été mobilisés pour étancher la soif des populations du Diobass.
Alioune Sarr dira que cette tournée est une mission technique « qui nous permet d’identifier les problèmes et trouver des solutions qui participent du soulagement des populations ». La première étape fut le village de Sanghé qui compte une population de plus 6000 habitants. Le ministre a visité son poste de santé en phase finale. « Nous avons obtenu la case grâce à la coopération chinoise. Elle va soulager les populations de Sanghé-Peulh et environs ». Selon lui, ces acquis prouvent son engagement par la satisfaction de leurs services sociaux de base. Il visitera aussi l’école élémentaire de Thiéo qui a reçu un coup de pouce et qui, de l’avis du ministre, sera connectée dans le réseau hydraulique. « Plusieurs autres structures, notamment le forage de Thiéo, réalisé par des partenaires, seront connectés, ainsi que Thiéo et d’autres villages environnants. Ceci rentre en droite ligne avec nos programmes de réalisation d’infrastructures sociaux de base » renseigne-t-il. Les autorités coutumières et religieuses ont salué les efforts du maire d’œuvrer pour étancher la soif des populations et de leur bétail.
La caravane s’est rendue au village de Pellow pour visiter le système mis en place par les villageois dans leur quête de cette source de vie. Accueillant le ministre et sa suite, le chef de villages Henri Sène indique que ce système leur a permis d’obtenir de l’eau en abondance. « Nous remercions le maire Alioune Sarr et Jean Marie Diouf qui nous ont trouvé des partenaires, pour que nous puissions installer des pompes éolienne et solaire pour le forage. Aujourd’hui tous les villages sont connecté et le mètre cube est vendu à 200 Fcfa. Notre souhait est d’élargir cette manne jusque dans nos champs pour mener à bien nos activités agricoles ». Il a demandé à l’Etat d’accordé plus d’importance au monde rural « qui pourra dès lors lutter contre l’émigration clandestine, parce que nous avons de l’eau et des terres », a-t-il souligné.
Pour sa part, le ministre-maire de Notto a dit toute sa satisfaction de voir que bon nombre de villages ont accès à l’eau et d’autres sur le point d’être connectés au réseau hydraulique. « Le problème à Notto, c’est que les forages sont vétustes et la nappe phréatique est encore plus profonde. Alors, il faudra réhabiliter ou changer les systèmes. Néanmoins, nous nous réjouissons de constater que dans certains gros villages comme Sanghé, Ndiougane, Péllow, Séssène, Ngagtahie, Pout Diack, Keur Madaro entres autres, le problème de l’eau va devenir un vieux souvenir. Déjà l’eau y coule à un haut débit, malgré les bas-fonds et les montagnes. Les pompes en panne des autres localités seront réparées ». Alioune Sarr a saisi cette occasion pour remercier son collègue en charge de l’eau, Serigne Mbaye Thiam qui lui a dépêché des techniciens pour l’accompagner dans sa quête de solution durable.
Le ministre dira que sa préoccupation majeure est de mettre à l’aise ses administrés face aux menaces nées du changement climatique, avant de remercier le chef de l’Etat Macky Sall, « qui, soucieux du devenir du monde rural, a mis en place des programmes pour que la marginalisation puisse disparaitre dans le paysage administratif avec l’Acte III ». Alioune Sarr a aussi salué l’initiative des populations de Péllow « qui ont eu une très belle initiative de réaliser leur forage qui a une source énergétique écologique avec l’éolienne et le solaire ». Il a invité les autres villages à s’inspirer du modèle de Péllow « étant entendu qu’à lui seul, l’Etat ne peut pas tout faire. Donc, le concours de tout un chacun est souhaité pour un Sénégal émergent », a-t-il souligné.
« étant entendu qu’à lui seul, l’Etat ne peut pas tout faire. Donc, le concours de tout un chacun est souhaité pour un Sénégal émergent »
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