Abu al-ʿAbbâs Ahmad ibn Muhammad at-Tijânî dit Ahmed Tijani, né en 1737 ou 1738 (1150 de l’hégire) à Aïn Madhi (Algérie), et mort le 19 septembre 1815 (14 chawwal 1230) à Fès (Maroc), est un théologien asharite et juriste malikite, fondateur de la confrérie Tijaniyya.
Abu al-ʿAbbâs Ahmad ibn Muhammad at-Tijânî dit Ahmed Tijani, né en 1737 ou 1738 (1150 de l’hégire) à Aïn Madhi (Algérie), et mort le 19 septembre 1815 (14 chawwal 1230) à Fès (Maroc), est un théologien asharite et juriste malikite, fondateur de la confrérie Tijaniyya.
Ses voyages
En 1757/58 (1171 de l’Hégire), après le décès de ses parents, Ahmed Tijani, alors âgé de 21 ans, quitte Aïn Madhi, pour étudier le soufisme à Fès. Par la suite, il retourne dans sa ville natale, sur la route il s’arrête à diverses zaouïas et rencontre de nombreux religieux. Puis, il se rend à El Abiodh Sidi Cheikh où il demeure pendant cinq années, ensuite il s’installe à Tlemcen en l’an 1767/68 (1181 de l’Hégire) où il enseigne durant plusieurs années.
En 1772/73 (1186 de l’Hégire), il décide de faire le pèlerinage en Arabie, durant ce voyage il rencontre d’autres personnalités religieuses, notamment dans la région de Zouaoua et en Tunisie. Il reste une année en Tunisie, entre la ville de Tunis et celle de Sousse où il enseigne diverses sciences. L’émir du pays lui demande de s’installer à Tunis pour y enseigner et s’occuper des affaires religieuses. Lorsqu’il reçoit la lettre, le lendemain il prend un bateau pour Le Caire, en Égypte. Il finit par rejoindre La Mecque et Médine avant de retourner dans Le Caire, durant ce nouveau séjour il s’initie à la voie Khalwatiya.
De son retour au Maghreb, il visite certaines villes, puis il quitte Tlemcen pour s’isoler dans le désert algérien, à Chellala (en 1196 de l’Hégire) et à Boussemghoun (en 1199 de l’Hégire). Lors d’une retraite spirituelle dans le village de Boussemghoun, Ahmed Tijani a une vision, en l’état de veille, du prophète. Son ordre prend rapidement une expansion importante sur la région, ce qui provoque, depuis Alger, l’inquiétude des autorités turques de l’époque. En 1798, Tijâni quitte définitivement Aïn Madhi pour Fès.
Fondation de la confrérie
Il rencontre les plus grands savants de son temps et devient Mouqadem de chaque tariqa soufie. Ayant annoncé qu’il a eu une apparition attendue du prophète de l’islam, une tariqa de plus en plus grande se forme autour de lui, confrérie qui par la suite portera son nom.
Ahmed Tijani meurt à Fès en 1815. Ses enseignements continuent à se répandre après sa mort, atteignant une large audience en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Nigeria, Niger,Mali et Mauritanie), grâce notamment aux voyages de ses compagnons visant à propager cette branche de l’islam.
« Sala lahou Ala Seydina Mohamed (PSL) »
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