Dans son message publié à la veille de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le Secrétaire général de l'ONU a souligné l'importance des journalistes et des professionnels des médias dans la lutte contre les changements climatiques.

post Notre planète est confrontée à une situation d'urgence environnementale inédite qui met en péril l'existence même de la génération actuelle et des générations à venir. Selon António Guterres, il est essentiel que tout le monde sache que les journalistes et les professionnels des médias jouent un rôle essentiel en informant et en éduquant.
Vendredi marquera la journée mondiale de la liberté de la presse, avec pour thème : « La presse pour la planète : Crise ». Gestion de l'environnement et urgence de la presse.
Selon le chef de l'ONU, les médias locaux, nationaux et internationaux ont la capacité de mettre en avant la crise climatique, la perte de biodiversité et l'injustice environnementale. Il a souligné que cette initiative permet aux individus de comprendre la situation critique que traverse notre planète, de se mobiliser et d'avoir les moyens d'agir en faveur du changement.
En soulignant que la liberté des médias est attaquée de toutes parts, le Secrétaire général de l'ONU a fait remarquer que "le journalisme de l'environnement est de plus en plus risqué".
Il a noté que "au cours des dernières décennies, plusieurs journalistes qui abordaient des sujets tels que l'exploitation minière ou forestière illicite, le braconnage ou d'autres problèmes environnementaux ont été assassinés." António Guterres a exprimé son regret face au fait que "dans la plupart des cas, personne n'a été tenu responsable".
Selon l'UNESCO, il a mentionné que près de 750 journalistes ou médias qui abordent les questions environnementales ont été victimes de violence au cours des quinze dernières années.
D'après lui, "il existe également des procédures judiciaires qui sont employées pour censurer, réduire au silence, arrêter et harceler ces journalistes, tandis que les informateurs de fausses informations sur le climat, qui sont de plus en plus nombreux aujourd'hui, ne cessent de dénigrer les solutions qui ont démontré leur efficacité, telles que les énergies renouvelables".
Cependant, a-t-il souligné, "les journalistes de l'environnement ne sont pas les seuls à être exposés à des risques".
Effectivement, à travers le monde, des experts des médias prennent leur vie en danger. António Guterres a exprimé son souhait de nous tenir informés sur tous les sujets, de la guerre à la démocratie, en exprimant son profond choc et consternation face au nombre de journalistes tués lors des opérations militaires menées par Israël à Gaza.
Selon lui, l'ONU apprécie énormément le travail précieux des journalistes et des professionnels des médias pour informer et mobiliser le public.
Sans des éléments concrets, il est impossible de combattre la désinformation et la désinformation. Sans exigence de transparence, nous ne disposerons pas de politiques solides. Il a affirmé que sans la liberté de la presse, nous ne pourrons pas avoir de liberté.
Il a mis en évidence que "la liberté de la presse n'est pas une option, c'est une exigence".
Évoquant l'importance de la liberté, le Secrétaire général a appelé les gouvernements, le secteur privé et la société civile à "s'associer" à l'ONU "alors que nous réaffirmons notre engagement à préserver ...

APS-SENEGAL

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la liberté de la presse et les droits des journalistes et des professionnels des médias à travers le monde ''

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