Le ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation Abdourahmane Diouf a effectué une visite à l’université Alioune Diop de Bambey.
Il s’est engagé à combler le déficit budgétaire qui plombe le fonctionnement de l’université dans les plus brefs délais. La visite du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a permis de passer au peigne fin, avec tous les acteurs, l’ensemble des difficultés que rencontre l’université Alioune Diop de Bambey. Dr Abdourahmane Diouf explique : « nous avons rencontré tous les acteurs dont le rectorat, le conseil académique, le conseil d’administration les personnels administratifs, techniques et de service, en plus des syndicats, enseignants et étudiants. Le premier problème est que l’université n’a pas de budget suffisant. Ce qui déteint sur la qualité des services donnés à l’université Alioune Diop de Bambey ». Et de poursuivre : « on nous parle d’un déficit qui irait jusqu’à 2,5 milliards de Frs. Je précise que les autres universités ont le même problème. Mais cela ne nous empêchera pas de chercher des solutions pour les mettre dans de meilleures conditions de travail ». Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, au début de l’année, son département sait que le budget qu’on leur a alloué est suffisant. Toutefois, il a déclaré : « mais, nous savons qu’en cours d’année, nous avons l’obligation de trouver des rallonges budgétaires pour permettre aux universités de fonctionner ». Le deuxième problème évoqué au cours de cette rencontre demeure le chevauchement des années académiques qui a des conséquences financières, sociales, économiques et académiques désastreuses selon les acteurs. « Depuis une dizaine d’années, le Sénégal n’a pas une année académique normale. Nous allons mettre en place un dispositif qui nous permettra, dans les quelques mois à venir, à orienter correctement les étudiants, à rétrécir les semestres, à corriger les copies dans des délais corrects pour espérer revenir à un calendrier académique normalisé », a renseigné M. Diouf. Sur la question des chantiers, le ministre a fait savoir que toutes les revendications qui ont été faites, reposent sur le fait qu’il n’y a pas assez de salles de classes, de laboratoires, d’amphis. « C’est de la responsabilité du ministre de l’Enseignement supérieur de mettre ces espaces et ces infrastructures à la disposition des universités. Celle de Bambey est très en retard en matière d’infrastructures. Il y a des chantiers qui seront finalisés. Nous allons mettre en urgence un dispositif qui permettra de résorber en urgence ce déficit en infrastructures .Il s’y ajoute qu’il y a aussi un déficit en professeurs ».
C’est de la responsabilité du ministre de l’Enseignement supérieur de mettre ces espaces et ces infrastructures à la disposition des universités. Celle de Bambey est très en retard en matière...
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