La cause de beaucoup de maladies liées à l'insuffisance rénale est due aux racines que nous buvons chez les marabouts C'est un danger pour notre santé

Le paludisme est une érythrocytopathie fébrile et hémolysante due au développement d’un hématozoaire du genre Plasmodium transmis lors d’une piqûre d’une femelle de moustique du genre Anophèles infectées. Il est endémo-épidémique des régions tropicales. Il est un véritable problème de santé publique. Cette maladie cause plus de morbidité et de mortalité chez les enfants de moins de 5ans, les femmes enceintes, les voyageurs et les immunodéprimés. L’une des conditions nécessaires pour maladie est la Présence de l’eau pour les phases larvaires et nymphales du moustique et avec les eaux stagnantes dans notre pays nous vivons avec l’épidémie du paludisme 12mois/12.
Notre reporter s’est entretenu avec le biologiste parasitologue, expert microscopiste du paludisme certifié par l’OMS en 2017. Revenant sur les symptômes d’une personne qui est atteinte de paludisme, le Dr Amady Sy explique : « la Phase d’incubation silencieuse peut durer une semaine à quelque mois (cycle hépatique et premiers cycles érythrocytaires) ; ensuite il y’a la phase d’invasion (syndrome pseudo-grippal avec fièvre progressive et continue) ; et enfin la phase d’état qui se manifeste par l’accès de fièvre intermittents, en principe rythmés par l’éclatement synchronisé des schizontes (céphalées, courbatures, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, hépatomégalie). Les Plasmodium ont développé des mécanismes de résistance ; ce qui a poussé au retrait de la chloroquine dans le traitement du paludisme au Sénégal. Les scientifiques ont trouvé d’autres médicaments. Mais depuis 2004 l’hydrox chloroquine n’est plus utilisée pour le traitement du paludisme au Sénégal », explique-t-il.

Poursuivant, le biologiste indique que cela ne veut pas dire que le médicament ne soigne plus, « mais soigne d’autre pathologies ». Parlant de la prévention contre le paludisme, il demande aux associations de quartier de multiplier les investissements humains et éviter les dépôts sauvages dans les quartiers. « Mais également, nous devons dormir sous une moustiquaire imprégnée. Pour vous dire que le palu est très dangereux et qu’il faut veiller sur le respect des règles édictées par les professionnels de santé », a-t-il souligné.

Le paludisme est dû à une piqûre de l’anophèle ; ce qui veut dire tout simplement que dans notre pays nous vivons avec l’épidémie du paludisme 12mois/12.

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