En définitive, le « yookaal » est un fait réel qui est une spécialité des tradipraticiens de Diassap pour aider les nécessiteux.

Diassap, village connu par ses tradipraticiens du fameux « yookaal » est situé dans la région de Thiès sur la route de Tivaouane. Pratiquée par les familles Faye et Diouf, cette tradition se transmet de génération en génération. Le « yookaal » (augmentation de sexe chez les deux genres) est sollicité par diverses personnes venant de partout.

Cette pratique se fait chez l’homme comme chez la femme. Jésus Faye, tradipraticien explique : « Les hommes, ils sont libres de choisir la longueur et la grosseur du sexe à travers des tailles de bâtons divers. Cependant, il y a un protocole pour la diminution du sexe. C’est un traitement qui peut se faire à distance. Cette pratique est un héritage de nos ancêtres. Ce qui fait qu’on ne peut pas l’enseigner à d’autres personnes qui ne font pas partie de la famille ». a-t-il dit.

Idem chez la femme, mais on remarque une différence qui est de perfectionner ces rondeurs. Élisabeth Ngoné Diouf tradipraticienne y revient : « cette pratique consiste à mettre en valeur les rondeurs de la femme. On peut augmenter les hanches, les fesses, le sexe ainsi que rétrécir la taille pour une meilleure perfection. Pour les rendez-vous, il faudra venir trois fois ou une seule fois pour celles qui viennent de loin ». Explique- t-elle

En définitive, le « yookaal » est un fait réel qui est une spécialité des tradipraticiens de Diassap pour aider les nécessiteux.

Les hommes sont consultés par leurs semblables masculins, les femmes de même.

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