« Nous subissons actuellement une très forte érosion de la biodiversité à l’échelle mondiale dont le changement climatique. Et pour lutter contre cette érosion de la biodiversité, la recherche d'informations est fondamentale… »

post « La Biodiversité, je peux la définir comme étant l’ensemble des variabilités de la vie sur terre, mais également les écosystèmes au sein desquels vivent les êtres vivants », selon l’assertion de Monsieur le Ministre en Charge de l’Environnement et de la Transition Écologique du Sénégal, qui a présidé mardi matin à Dakar, la 1ère réunion annuelle des Centres Régionaux d’Excellence pour la Biodiversité et les Forêts en Afrique, a appris le Journal Agricole du Sénégal (Rondelleplus/www.actuthies.com), dont le thème principal est axé sur : « Des solutions Basées sur les Données pour une Gestion Durable de la Biodiversité en Afrique ». Ainsi, l’objectif principal pour ce conclave de quatre jours (Dakar-Sénégal) est de garantir une gestion durable des forêts, des écosystèmes et de la biodiversité en Afrique à travers des solutions et des approches basées sur des données scientifiques. Et cela permettra à ces ressources de continuer à fournir des services essentiels, tels que l’alimentation, l’eau, le combustible et l’habitat, qui contribuent au bien-être des populations locales, tout en soutenant une croissance économique rapide et un développement à travers le continent. « Nous subissons actuellement une très forte érosion de la biodiversité à l’échelle mondiale dont le changement climatique. Et pour lutter contre cette érosion de la biodiversité, la recherche d’informations est fondamentale, c’est là où nous attendons les centres régionaux d’excellence pour nous fournir des bases de données qui sont très importantes, parce que nous devons connaître la biodiversité avant de la protéger, ça sera pour nous les autorités environnementales un outil d’aide à la prise de décision ». « Je pense qu’on ne peut préserver que ce que l’on connaît. La Biodiversité en Afrique, il y’a peu de connaissances et ces centres régionaux d’excellence de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Est visent à développer davantage la recherche, afin d’avoir plus d’informations, plus de données, au profit des décideurs qui sont dans le secteur de l’environnement », a soutenu, face à la presse agricole et environnementale, Dr. Peter MINANG, Directeur Afrique CIFOR-ICRAF. Pour lui : « Je pense que l’intelligence artificielle (I.A) a un rôle important pour connaître davantage la biodiversité. Nous utilisons d’ailleurs sur la modélisation, sur certaines applications, de télédétection pour pouvoir développer des informations propices pour la prise de décision ». D’après Son Excellence Monsieur Jean-Marc PISANI, Ambassadeur de l’Union Européenne au Sénégal, à son discours d’ouverture officielle : « Il s’agit d’un programme phare de l’Union Européenne pour la Transition Verte à Travers la promotion des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation en Afrique Subsaharienne. Ce programme panafricain d’un montant total d’au moins 80. 000 euros couvre les secteurs de la Biodiversité et des Forêts. La thématique qui nous réunit aujourd’hui, mais aussi des Océans, de l’Agroforesterie, de l’Eau, de la Réduction des Risques de catastrophe naturelle et de l’Energie ». Pour rappel, le « Cadre Mondial pour la Biodiversité » de Kunming-Montréal vise à prendre des mesures rapides pour protéger 30% de la planète, restaurer 30% des écosystèmes destinées à la protection de la nature d’ici 2030. Bref, cette réunion de quatre jours (du 08 au 11 Octobre 2024 à Dakar : Ndlr) se tient au moment où le monde du tapis vert est à quelques jours seulement de l’ouverture de la COP 16 de la Convention des Nations Unies sur la Diversité Biologique (Cali, Colombie ; du 21 Octobre au 1er Novembre 2024).

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Par Amadou Tidiane Sow

Journal Agricole du Sénégal

Journaliste Agricole www.actuthies.com

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