À la veille d'un scrutin présidentiel à mettre en œuvre dans les meilleurs délais possibles et dans le cadre de consultations entre les acteurs sociopolitiques de notre pays, nous sommes confrontés à la fois à un challenge et à « un crash test » pour notre démocratie.

post D'une part, le Président de la République Macky Sall a dû se résoudre à prendre une décision urgente pour stopper le processus électoral ; ce qui a provoqué de vives réactions et des manifestations dans le pays, avec le lot de dégâts constatés à cet effet.
 
D'autre part, à ces échos internes de protestations et de manifestations qui s'inscrivent dans le registre d'une réelle vitalité démocratique par laquelle les acteurs sociopolitiques veulent toujours s'exprimer, sont venues s'adjoindre d'énormes critiques venant de pays occidentaux tels que les États-Unis et la France en tête et de manière assez singulière.
 
Néanmoins, avec la décision du Conseil constitutionnel rejetant la loi parlementaire qui reportait l'élection présidentielle, l'une des démocraties les plus stables sur la scène africaine et internationale aura, une fois de plus, montré que notre vécu démocratique reste arrimé à un réel État de droit, avec une justice qui fonctionne en toute indépendance et portée par des professionnels du droit qui font leur travail.
 
Dès lors, que le droit soit dit en l'espèce par le Conseil constitutionnel qui, par ailleurs, est le juge électoral sénégalais par excellence, ne saurait être interprété comme une opposition de la justice au pouvoir exécutif. Il s'agit bien plutôt de la marche normale des choses au sein d'un régime politique sénégalais qui traduit la vitalité de ses institutions ainsi qu'une réelle séparation des pouvoirs dans notre pays. Et en définitive, il faut bien que, par la force des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.
 
La question que l'on se pose alors est celle de savoir si l'on peut techniquement tenir le scrutin présidentiel à la date initiale du 25 février 2024. Le réalisme voudrait que l'on réponde par la négative. En effet, prenant acte de la décision du Conseil constitutionnel et conformément à son invite au dialogue réitérée au cours de son adresse à la Nation du 03 février dernier, le chef de l'État, Son Excellence Macky SALL, s'emploie désormais à mener sans tarder les consultations nécessaires pour l'organisation de l'élection présidentielle dans les meilleurs délais.
 
Si l'administration électorale sénégalaise a l'expérience d'organiser et de bien organiser des scrutins électifs depuis une longue tradition, et que de nombreux candidats ne semblent pas prêts pour la présidentielle envisagée, notre candidat Amadou BA avance et déroule avec sérénité. C'est dire que parmi les 20 candidats, celui de la coalition BBY et de la grande majorité présidentielle est de loin le plus apprêté, le mieux préparé à la fonction présidentielle, mais également celui qui présente les meilleurs gages de chances et d'atouts de l'emporter avec la confiance du vote de ces millions de concitoyens de nos villes et campagnes, au Sénégal comme à l'étranger. De plus, sur le terrain politique, les comités électoraux sont déjà installés et les plateformes des mouvements de soutien à la candidature du Premier ministre Amadou BA n'ont pas arrêté le travail ; toute la machine électorale étant en place depuis quelques semaines déjà.
 
Assumant le choix éclairé et de réelle prospective qui aura présidé à son choix pour continuer notre marche résolue vers l'émergence en toute stabilité, le candidat Amadou BA privilégie le contact direct avec les populations sénégalaises au moment où d'autres acteurs, principalement de l'opposition, s'éternisent, comme à leur habitude, à faire le tour des plateaux de télévisions et autres médias qui les laissent engager et nourrir toutes sortes de débats et de scènes.
Notre mouvement Les Vrais Patriotes (MVP) ainsi que tous les mouvements du comité de pilotage présents au niveau national comme à l'échelle départementale, sont prêts à démarrer la campagne électorale officielle et à conduire notre candidat Amadou BA à la victoire au premier tour. 
 
Nous invitons nos compatriotes à être fiers de leur pays et à ne nourrir aucun complexe d'infériorité par rapport à quelque pays que ce soit. Nous n'avons pas de leçon de démocratie à recevoir de quelque pays fut-il parmi ceux présentés comme les plus développés de la planète. Pour rappel, face à la vérité de l'histoire, nous avons l'héritage de Thierno Souleymane BAAL qui a été le premier homme à rédiger une constitution et une Charte de bonne gouvernance.
 
Ensemble pour la victoire du candidat Amadou BA

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Professeur Boubacar LY
Président du Mouvement Les Vrais Patriotes (MVP)

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