Ce samedi 29 novembre 2025, à Thiès, s’est tenu un importante rencontre avec les ambassadeurs de WILDAF (Women’s International League for Rights and Human Dignity) dans le cadre des 16 Jours d’Activisme contre les violences, un mouvement international qui vise à sensibiliser et à lutter contre...

les violences, un mouvement international qui vise à sensibiliser et à lutter contre toutes formes de violences à l’égard des minorités, des femmes et des filles. Cette édition, axée sur la violence numérique, a permis de mettre en lumière les déferlements de violence et d’abus via les nouvelles technologies.
Au cours de cette rencontre, le journaliste Oumar Sarr a interrogé trois intervenants engagés dans cette lutte. Mlle Fatou Kiné Mboup a livré un plaidoyer ferme sur la recrudescence des violences numériques, notamment liées aux sextapes, chantages et diffusions d’images privés. Elle a dénoncé l’arrestation récente de Kocc Barma, qu’elle qualifie de méritant d’une sanction sévère, pour avoir exploité la vie privée de nombreuses femmes dans un but d’enrichissement, détruisant leur réputation. Selon elle, il est crucial que l’État prenne des mesures strictes conformément à la loi pour punir ces agissements. Aïda Diop, une autre ambassadrice, a souligné le rôle des ONG, dont WILDAF, dans la formation et la sensibilisation contre ces nouvelles formes de violence. Elle a révélé qu’une jeune fille de moins de 17 ans avait récemment tué son partenaire à cause du chantage exercé via les réseaux sociaux. Elle invite donc les victimes à avoir le courage de dénoncer et à porter plainte auprès des autorités telles que la police ou la gendarmerie. L’initiatrice insiste aussi sur la mise en place de dispositifs locaux pour informer, sensibiliser et accompagner les victimes.

Abdou Aziz Dabah Sall, créateur de contenu, a rappelé que son rôle est d’alerter sur ces violences quotidiennes qui touchent surtout la jeunesse et les femmes, notamment par la publication abusive d’images, vidéos ou messages vocaux. Pour lui, la sensibilisation à travers la communication est un levier essentiel pour prévenir ces pratiques. La vice-présidente de WILDAF Sénégal, Mme Dieynaba Diallo, a salué cette initiative et l’engagement des partenaires, notamment MSA et d’autres ONG, dans l’autonomisation des femmes et des minorités face aux violences numériques. Elle a particulièrement insisté sur l’importance de l’éducation et de la maîtrise des réseaux sociaux, dénonçant notamment l’utilisation abusive des statuts WhatsApp et autres plateformes pour diffamer ou vilipender autrui. Mme Diallo a également exprimé sa gratitude envers les autorités pour leur accompagnement dans ces programmes de sensibilisation. Les intervenants ont convenu que la lutte contre la violence numérique doit se poursuivre bien au-delà de ces 16 jours d’activisme, afin d’éduquer, sensibiliser et responsabiliser la population. La sensibilisation, disent-ils, doit devenir une démarche constante pour préserver la paix, la dignité et le respect de chaque citoyen dans l’écosystème numérique. Ce forum a rappelé l’urgence d’une action concertée pour éradiquer ces violences modernes, tout en renforçant la vigilance et l’engagement des jeunes, des autorités et de la société civile afin de construire un environnement numérique plus sûr pour tous.

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La sensibilisation, disent-ils, doit devenir une démarche constante pour préserver la paix, la dignité et le respect de chaque citoyen dans l’écosystème numérique.

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