« Il n’est pas écrit dans le Coran qu’il est interdit d’enterrer un voleur musulman »,réplique Harouna Bachir Bâ, Imam à Thiès

« Dans les faits de société, nous vivons des moments difficiles dus à la dégradation des mœurs ». Telle est la conviction de l’Imam de la mosquée de Sampathé (Thiès-Est), Oustaz Harouna Bachir Bâ, un produit de daara qui a eu à étudier chez le marabout Thierno Djibril Wone de Thiès, avant de créer sa propre école coranique. Aujourd’hui il fait partie des grands prêcheurs de la bande FM à Thiès. « Je suis meurtri d’entendre les propos du khalife de Pal, disant que ce jeune voleur du nom de I. Sow ne sera pas enterré dans les cimetières. Je lui dis qu’il n’est pas écrit dans le Coran que si un voleur musulman meurt on ne l’enterre pas dans les cimetières ». Et de se poser a question de savoir les raisons avancés par les autorités coutumières de Pal. « Le défunt était un voleur et c’est au cours d’une opération qu’il a été tué. Dans le coran i n’est pas recommandé de tuer un voleur. Donc j’invite les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités, d’autant nous avons vécu la même situation à Pout Diack (Notto Diobass), où un griot qui était décédé a été rejeté par le chef de village pour son enterrement. Ces pratiques claniques doivent cesser de peur de perdre nos valeurs ancestrales, ce qui serait une perte pour le pays de la Téranga », a-t-il lancé.

« Il n’est pas écrit dans le Coran qu’il est interdit d’enterrer un voleur musulman »,réplique Harouna Bachir Bâ, Imam à Thiès

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