Les deux entreprises sont par ailleurs sommées de remplacer l’aéronef endommagé lors du crash

post La cour d’appel du Littoral a rendu son verdict le 11 mars 2024. Au terme du procès portant assignation en dommage et intérêt qui opposait l’État du Cameroun et la société Cameroon Airlines (en liquidation) contre les sociétés Boeing company et Pratt and Whitney, la Cour d’appel du Littoral a condamné les constructeurs des avions Boeing à verser 158 milliards 480 millions à l’État du Cameroun.

En compensation des dommages provoqués par le crash du Boeing 737, survenu le 30 août 1984 à Douala, les sociétés Boeing company et Pratt and Whitney ont été reconnues civilement responsable pour faute de négligence. L’extrait certifié conforme du plumitif des audiences souligne que les sociétés Boeing company et Pratt and Whitney doivent également verser 27 milliards 780 millions de Francs Cfa à l’État du Cameroun.

Dans la même veine, Boeing company et Pratt and Whitney sont condamnés à verser la somme de 127 milliards 500 millions de Francs CFA à l’entreprise Cameroon Airlines pour les préjudices dans son exploitation causés par l’accident du Boeing 737 immatriculé TJ CBD. Accident dû à des défaillances techniques de l’appareil.

UN FONDS SOUVERAIN EN POURPARLERS POUR RACHETER SAUDIA

Le fonds souverain saoudien, doté de 925 milliards de dollars, est en pourparlers pour racheter Saudia. Selon la proposition, la propriété de la compagnie aérienne passerait du gouvernement au Fonds d'investissement public (PIF) dans le but d'améliorer la rentabilité et l'efficacité opérationnelle. Le fonds investirait également des milliards de dollars dans le transporteur.

Les pourparlers n’en sont qu’à leurs débuts et il n’y a aucune garantie qu’un accord aboutisse, note le rapport. Saudia exploite une flotte de 162 avions vers 105 destinations dans 44 pays. Environ 30 % de sa flotte est fournie en location auprès d' International Airfinance Corporation. Le bailleur a récemment tenté de résilier les baux et est désormais impliqué dans un litige contre le transporteur devant les tribunaux britanniques. L'année dernière, le PDG de Saudia, Ibrahim Koshy, était optimiste sur le fait que le transporteur constamment déficitaire reviendrait au profit.
Le PIF fait partie des plus grands fonds souverains au monde et investit pour le compte du gouvernement saoudien. Il joue un rôle clé dans la stratégie Vision 2030 du royaume, un programme de transformation économique qui consiste notamment à faire de l'Arabie saoudite une plaque tournante de l'aviation et du tourisme.

Dans le cadre de Vision 2030, le fonds crée Riyadh Air, une start-up qui vise un lancement en 2025 et a passé une commande ferme de trente-neuf (39) B787-9 . Le PIF pourrait chercher à restructurer Saudia avant de tenter de la vendre ou de la fusionner avec Riyadh Air.

Lorsque le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a officiellement annoncé la création de Riyadh Air l'année dernière, il a déclaré qu'il était important de construire une industrie aéronautique plus durable financièrement dans le pays. En novembre dernier, Saudia et Riyadh Air ont signé un protocole d'accord dans le cadre d'une coopération stratégique qui permettra aux deux compagnies aériennes soutenues par l'État de « travailler côte à côte ».

Outre Riyadh Air, les autres entreprises aérospatiales du PIF comprennent Saudi Arabian Military Industries (SAMI), la Helicopter Company (THC) et l'entreprise de location d'avions AviLease . Cette dernière entité a pris de l'importance en 2023 lorsqu'elle a acheté la branche de location d'avions de Standard Chartered, récupérant 167 avions placés auprès de plus de 40 compagnies aériennes. L'année dernière, des informations ont également fait état de négociations entre le PIF et l'achat d'une participation dans Flynas. Le fonds souverain a déclaré une perte de 11 milliards de dollars sur ses activités d’investissement au cours de l’année civile 2022. Ni Saudia ni le Fonds d'investissement public n'ont répondu à une demande de commentaires. Ch. aviation

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En compensation des dommages provoqués par le crash du Boeing 737, survenu le 30 août 1984 à Douala

CAMEROUN : COMDAMNATION DE BOEING ET PRATT AND WHITNEY